Mardi 1 décembre
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23:37
Voici une de mes premières nouvelles... (Réservé aux personnes âgées de plus de 18 ans!)- SENSUELLES.
Oui, sensuelles, il n'y pas d'autres mots...
Ce matin, tout me fait croire que la journée sera des plus mauvaises. Le réveil qui ne sonne pas alors qu'un rendez-vous important m'attend à l'aurore. Bien évidemment, le jour me tire de mon sommeil avec déjà trente minutes de retard. Précipitations, énervement de bon matin entraînent un café renversé sur ma première chemise enfilée à la hâte, un orteil cogné violemment dans l'angle d'un meuble qui n'a rien à faire sur mon trajet et des clés récalcitrantes qui ont décidé de se cacher...
10h12. Arrivée à l'agence après un léger accrochage avec un crétin qui ne connait pas les priorités à droite. Passons. Quelques fois, il y a un mal pour un bien. Tous ces retards successifs depuis mon réveil m'amènent à rater mon patron. Soulagement. Il est parti faire une visite. Je suis donc seul et ne regarde même pas le mot posé sur le clavier de mon ordinateur... Les lettres rouges et majuscules écrites d'une main énervée suffisent et parlent d'elles-même. Je viens de laisser passer un client prêt à me signer une promesse d'achat à deux cent cinquante mille euros pour une magnifique villa avec terrain boisé.
12h45. Je m'éclipse avant le retour de mon patron. Après plus de deux heures passées à jouer les secrétaires pour des gens complètement stupides, (oui, ils se sont donnés le mot aujourd'hui), je n'avais aucune envie d'une joute verbale en supplément.
13h20. Arrivée dans ce nouveau petit restaurant conseillé par un ami. Une ambiance tamisée et chaleureuse, un décor rafiné, une musique légère qui détend instantannément. Et elles. Je les ai tout de suite remarquées. Elles étaient assises à une table du fond. Deux magnifiques créatures. Je bénis le ciel de m'apporter si douce vision après tant de contrariétés.
Dès cet instant, chaque minute fut une expérience des plus délectables...
Il y a très peu de monde. Le serveur me conseille la table près d'une fenêtre mais surtout face à mes deux charmantes visions de rêve. Je m'installe, commande un apéritif et me perds dans mes pensées.
Pensées peu avouables dirons-nous. Ce que mes deux voisines de table ont dû remarquer car leurs regards appuyés dans ma direction étaient explicites.
Désillusion, le charme va être rompu. C'est alors que le serveur m'offre une fuite momentannée en apportant mon verre et la carte des menus. La chaleur qui m'avait déjà envahi n'en est que ravivée avec le bon alcool qui se répand en moi. Je risque un nouveau regard.
Elles se sont rapprochées l'une de l'autre. Elles me fixent d'un regard et d'un sourire auxquels je ne m'attendais pas. Mais surtout, de là où je me tiens, j'ai pleine vue sur leurs jambes dénudées par des robes fendues des plus sexy. Et sur leurs mains. Des mains fines, des mains qui se caressaient lentement. Passaient et repassaient sur leurs peaux lisses, entre leur cuisses, s'enfonçant lentement dans un endroit que je ne tarderais pas à connaître.
L'excitation était telle que ma virilité commençait à se sentir à l'étroit sous les boutons de mon pantalon. Je dois faire quelque chose.
Elles ne m'ont pas attendu. L'une d'elle, superbe brune aux cheveux longs, les yeux clairs pour ce que je peux voir de ma place et une plastique digne des meilleurs de vos fantasmes, se lève et avec un regard appuyé à mon intention m'invite de toute évidence à la suivre.
Un regard derrière moi pour vérifier que personne ne me voit entrer dans les toilettes pour femmes et là voilà. Elle m'attendait. Je cherche quelque chose à dire mais son doigt se pose sur mes lèvres pour m'inviter au silence. Son parfum est envoûtant. Sa main... Sa main est d'une douceur incomparable. Ma peau s'en souviendra longtemps. Avec des gestes aussi doux qu'assurés et experts, elle me découvre... Des lèvres au menton... Un bouton après l'autre, ma chemise s'ouvre bien vite laissant mon torse recevoir ses lèvres en quelques baisers qui me mènent dans un désir que je n'ai pas souvenir d'avoir déjà connu. Je me laisse porter, entraîner. Je la suis dans un des boxes pour plus d'intimité. Toujours sans un mot. Juste des soupirs, des soupirs de désir grandissant encore et encore, au rythme de ses caresses, de la température dans ce petit espace m'offrant une expérience divine. Doucement, elle a ouvert et baissé mon pantalon. En quelques secondes, je me retrouve dans la plus grande nudité et elle à genoux devant moi, me prenant en bouche de façon si experte que je cru venir dans l'instant comme un adolescent faisant l'amour pour la première fois. Sa langue sachant exactement où passer, avec quelle pression insister, entourant le gland avec délectation, cette situation, son parfum... Mon sexe dur dans cette bouche chaude, humide, entrant et sortant, de plus en plus vite...
Soudain, le bruit d'une porte qui s'ouvre. Quelqu'un entrait dans les toilettes. Cela ne sembla pas perturbé ma compagne de vice mais lorsque j'entendis la poignée tourner et vis que nous n'avions pas fermé le verrou, je ne saurais décrire ce ressenti... Entre peur et excitation intense...
La porte s'ouvrit alors sur son amie.
Ma jolie brune se releva pour l'accueillir d'un baiser des plus sensuels. Ma jolie blonde referme cette fois le verrou derrière elle.
Nous étions si à l'étroit dans ce boxe... Elles m'offrent alors un léger répit dans l'acte mais pas dans l'excitation car les voilà en train de se déshabiller l'une l'autre. Deux corps sculptés, cambrés, magnifiques. Des mains qui savent se toucher. Une fois nues elles aussi, elles m'attirent à elles, positionnant mes mains sur leurs corps, leurs seins fermes, leurs croupes rebondies, je ne tiens plus.
Je plaque la blonde dos contre la porte et m'introduis assez brusquement lui arrachant un petit cri de plaisir. Son amie continue de nous caresser autant que possible, elle se colle à mon dos, je sens ses baisers.
Ma jolie blonde n'est pas bien longue à atteindre un orgasme aussi violent que bruyant.
Si on nous entendait? Je ne me pose plus la question à cette seconde, me délectant de chaque instant.
Ma seconde créature me retire de son amie pour m'attirer à elle. Corps à corps intense. Au bout de quelques secondes, elle se retourne, m'offrant ses fesses dans toute leur splendeur et guidant mon sexe jusqu'à cet endroit que toutes les femmes que j'avais connu jusqu'ici m'avaient refusé. Elle s'était préparée et je n'eus pas de mal à entrer. Mon fantasme absolu se réalisait. Que c'était bon, étroit, offrant une vision sur cette cambrure qui me ferait rêver des nuits entières, je n'en doutais pas. Cette fois-ci, ce fut moi qui éjaculais assez rapidement. Haletant, pantelant, à bout de forces et de plaisirs...
Je les gardais quelques secondes contre moi.
Elles se rhabillèrent comme elles sont venues, toutes deux, sans un mot. Rapidement. Et elles sortirent. A cet instant, je ne peux me poser aucune questions Les rattraper? Leur demander à les revoir? Est-ce ce que je veux seulement? Le charme et la force de cette rencontre ne réside-t'elle pas dans cet inconnu justement? Rien, je ne songe à rien de tout cela à cette minute... Il ne me reste que le souvenir de ces instants... De ce plaisir reçu... De mes deux créatures...
Mes sensuelles...
